• Et ta vie m'appartiendra

    Aujourd'hui, je vous partage mon avis sur Et ta vie m'appartiendra de Gaël Aymon.

     

    Alors qu’elle vient d’apprendre qu’elle n’est pas admise à Science Po, Irina reçoit un étrange héritage de sa grand-mère qu’elle a très peu connue. Ce talisman ressemblant à une peau comporte une inscription en arabe. Grâce à son amie Halima, Irina traduit le message qui indique que le talisman a le pouvoir de réaliser tous ses souhaits. Mais attention au prix à payer. À chaque vœu, la peau aspire peu à peu la vie d’Irina.

     

    Ce roman se compose en trois parties et tourne principalement autour d’Irina et d’Halima. La première partie pose les bases. La découverte de la vie d’Irina et d’Halima, deux adolescentes ayant tenté le même concours. L’une a été acceptée alors que l’autre voit tous ses espoirs s’envoler. Il faut dire qu’elles ont deux vies totalement différentes. Halima a des parents aimants et a toute l’attention de Toki alors qu’Irina a une mère absente, qui se pose sans arrêt en victime et n’a pas d’autre famille ni de petit ami.

    Bien qu’elles soient amies, Irina a souvent des pensées de jalousie envers son amie et c’est d’ailleurs à la suite d’une crise de jalousie qu’elle va faire son premier vœu, souhaitant obtenir tout ce qu’Halima n’aura jamais.

    J’avoue ne pas avoir réussi à accrocher au personnage d’Irina dans la première partie. Je n’ai pas compris pourquoi Halima est restée, vu comment Irina se comportait avec elle.

    J’ai eu du mal à continuer ma lecture. La première partie est longue. L’action y est peu présente et j’avoue avoir voulu décrocher à plusieurs reprises.

    La seconde partie m’a davantage plu. Le secret autour du talisman commence à se dissiper. On obtient pas mal de réponses et surtout l’action est bien présente.

    La dernière partie révèle les derniers secrets et notamment l’identité de la personne qui en a après Irina. J’avoue que, pour le coup, je ne l’avais pas vu venir.

     

    En conclusion, un récit qui combine présent et troisième personne du singulier, ce qui est déjà une combinaison que j’ai du mal à lire, avec beaucoup de longueurs sur le début. Une pointe de fantastique qui donne à ce thriller une dimension particulière. Un personnage qui évolue et pour lequel on finit par avoir de la compassion.

    Une histoire qui se déroule en France avec pour point de repère un livre de Balzac, Peau de chagrin, qui est peut-être sympa de découvrir en complément.

     

     

    Et ta vie m'appartiendra


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